DieselGate : Renault mis en examen

Voilà un évènement dont le constructeur français ce serait bien passé. Après avoir commencé l’année de belle manière avec l’annonce de la « Renaulution », nouveau plan stratégique de la marque, Renault vient d’être mis en examen pour tromperie dans le cadre de l’information judiciaire ouverte en France en 2017 sur les émissions polluantes de certains de ses véhicules diesel.

Le scandale du DieselGate, révélé en septembre 2015, est une affaire sans précédent dans l’histoire de l’automobile. Un scandale qui a mis à jour l’utilisation par le groupe Volkswagen de différentes techniques visant à réduire de manière illégale les émissions polluantes de C02 de certains de ses moteurs diesel durant les essais d’homologation. 

En 2016, le service de répression des fraudes a relevé des écarts énormes d’émission de C02 (allant jusqu’à 377%), sur certains modèles Renault, entre le moment de leur homologation et leur utilisation en condition réelles.

La justice demande à Renault de déposer un cautionnement de 20 millions d’euros et donner une garantie bancaire de 60 millions d’euros pour indemniser les éventuels préjudices.

Renault réfute cette accusation et affirme, par l’intermédiaire de son directeur de l’ingénierie qu’il n’y a jamais eu de logiciel truqueur dans les moteurs du constructeur français et que chaque véhicule a été homologué selon la loi et les réglementations de l’époque.

Le scandale du DieselGate est loin d’être terminé puisque d’autres constructeurs pourraient être mis en examen dans les prochaines semaines, notamment PSA et Fiat-Chrysler.